Nul ne met en doute la sincérité et l’efficacité des actions de ce chef militant qui a fait de l’engagement un pilier de sa vie, à commencer par l’importance de donner une chance à ceux qui n’ont connu que l’échec ou l’exclusion sociale. Dès 2009, il crée l’école de cuisine nomade avec la mairie de Blanquefort (Gironde) où il accueille, pour des formations courtes, des personnes en difficulté sociale. Il intervient également en centres de détention, où il dispense des cours de cuisine à des détenus. En 2012, il fonde à Paris une école de la réinsertion, Cuisine Mode d’Emploi(s), où des ex-détenus mais surtout des jeunes en échec scolaire peuvent se réinsérer dans la société en apprenant un métier autour de la cuisine, et ce gratuitement. Forte de son succès, l’école a ouvert des antennes dans d’autres villes de France.
Le développement durable est tout naturellement au cœur de ses préoccupations, le bien-être de l’humain et l’environnement étant intrinsèquement liés. Ainsi, il fait de son restaurant Onor une sorte de laboratoire d’un équilibre global qui lui est cher. Végétarien pratiquant des arts martiaux, Thierry Marx aborde ces questions avec tolérance, et applique dans ses restaurants le principe de 80 % de végétal et 20 % de viande et poisson. Parallèlement, avec sa compagne Mathilde de l’Ecotais, il a aussi ouvert la Media Social Factory qui forme gratuitement des jeunes aux métiers de l’image pour les réseaux sociaux.
Thierry Marx collabore également avec Les Cafés Joyeux pour l’élaboration de leur carte.