Est-ce parce que la vie ne l’a pas épargné que le chef Andrew Zimmern est aujourd’hui aussi impliqué socialement ou parce que la cuisine est le reflet et l’épicentre des enjeux de nos sociétés? Après une jeunesse difficile, marquée notamment par les addictions, des problèmes de santé mentale et une période où il fut sans-abri, Andrew trouve une stabilité et donne un sens à sa vie grâce à son métier. Cette figure emblématique de la gastronomie américaine marque le monde culinaire par son approche audacieuse de la nourriture, notamment à travers ses émissions telles « Bizarre Foods », « Family Dinner » ou encore « The Zimmern List ». Chef cuisinier dans différents restaurants dont le « Un Deux Trois » où il sera remarqué, écrivain, producteur et animateur télé, chef d’entreprise, lauréat de nombreux prix dont un Emmy Award et quatre James Beard Awards, Andrew Zimmern a choisi de mettre sa notoriété et son énergie au service de nombreuses causes afin notamment de lutter contre la précarité alimentaire et de promouvoir une cuisine plus inclusive. « J’ai toujours pensé que la nourriture était la clé de nombreux problèmes. Je ne savais pas à l’époque que la nourriture expliquait non seulement la faim et le gaspillage, mais aussi les problèmes de sans-abrisme et de santé mentale, la sécurité nationale et internationale, le développement économique et la crise climatique, la réforme de l’immigration, les soins de santé et la justice pénale. Tout cela peut être vu à travers le prisme de la nourriture. » Parmi les nombreuses causes qu’il soutient activement, on notera la conservation de la nature, des océans et la pêche durable avec The Nature Conservancy, The Coalition for Sustainable Aquaculture et Fed By Blue. L’engagement du chef va au-delà de simples dons. Il participe à des événements caritatifs, donne des conférences et utilise ses plateformes médiatiques pour mettre en avant ces causes. Avec Bean is How, il promeut la consommation de légumineuses comme solution durable aux défis alimentaires mondiaux. Ambassadeur du World Food Program, il poursuit son engagement contre l’insécurité alimentaire aux côtés de No Kid Hungry et de la James Beard Foundation entre autre, souhaitant utiliser la gastronomie comme levier de changement social, particulièrement dans la lutte contre la faim des enfants. Avec The Giving Kitchen, il aide les travailleurs de la restauration en crise. Son engagement illustre parfaitement comment l’expérience personnelle peut se transformer en action collective impactante.
Campagne
Beans is How
Abordables, riches en nutriments, excellents pour la planète, faciles à conserver et à cuisiner… Et si les haricots étaient l’aliment du futur, celui qui allait jouer un rôle essentiel pour limiter l’impact de la crise climatique, restaurer la nature et lutter contre les inégalités ? C’est en tous cas le pari de la campagne Beans is How, portée par le SDG2 Advocacy Hub, avec plus de 120 organisations partenaires réparties dans 70 pays, une centaine de restaurants et de nombreux chefs tels Sam Kass ou Andrew Zimmern. L’objectif : doubler la consommation de haricots, de pois, de lentilles et autres légumineuses d’ici 2028.
Pourquoi le haricot ? Parce que ce petit légume, humble, délicieux et millénaire enrichit les sols, consomme peu d’eau, émet 90 % de gaz à effet de serre en moins que la viande… tout en offrant de multiples possibilités de recettes allant du ragoût au dessert. Grâce à des campagnes de sensibilisation, des recettes créatives, le défi #beansonthemenu, Beans is How invite les restaurants, les écoles, les entreprises, les cantines et les simples citoyens à remettre les légumineuses au centre de l’assiette, et à faire germer une révolution alimentaire aussi savoureuse que durable.
