« La solution est sous nos pieds. » Forte de cette croyance, la cheffe Peggy Chan lance, en 2021 à Hong-Kong, le mouvement Zero Foodprint Asia, inspiré de l’organisation d’Anthony Myint. Le but: contribuer à la santé des sols afin de réduire l’impact des phénomènes météorologiques extrêmes, à la prospérité des agriculteurs et restaurer la biodiversité.
L’organisation fait le lien entre des restaurants, des entreprises alimentaires et de l’hospitalité, qui souhaitent une alimentation plus saine et plus durable et reversent volontairement 1% de leur chiffre d’affaires, et les agriculteurs qui s’engagent dans une agriculture plus durable, sans pesticide, sans labours profonds, mais riche en humus et en biodiversité. « Il suffit d’ajouter 1 % à chaque facture pour financer la transition de milliers d’hectares d’exploitations conventionnelles à régénératives » explique Peggy Chan. Les 16 projets déjà lancés dans la région de la Grande Baie et à Bali contribuent à améliorer la sécurité alimentaire, la nutrition et la prospérité des agriculteurs, tout en réduisant la vulnérabilité au changement climatique. « Zero Foodprint Asia s’attaque aux problèmes systémiques dans l’ensemble du secteur alimentaire et agricole. Parce que sans changement de système, il n’y a pas de véritable durabilité. »
Présente à Hong-Kong et à Bali, l’organisation prévoit d’étendre ses activités à d’autres régions d’Asie, notamment à Singapour, en Indonésie et aux Philippines.